Pensées féminines ...

Le Roi porte ses désirs sur ta beauté.

Psaume 45.11

Dans Tes mains

Nos rêves, nos espoirs et nos craintes… nous les tenons au creux de nos mains jointes et nous te les apportons. Nous te les confions. Nous ne voulons pas les garder pour nous-mêmes, mais nous voulons te les donner. Car tu les connais bien mieux que nous. Tu nous connais si bien. Quand nous ne savons plus ce qu’il faut faire, quand nous ne savons pas par où commencer, lorsque nos forces nous quittent et que le découragement arrive, … c’est là que nos genoux viennent heurter le sol froid de notre chambre. Nous nous courbons devant toi et nous te parlons, nous te déposons tout ce qui nous accable et tout ce qui nous anime. Nous nous déchargeons de nos fardeaux et parfois, des larmes viennent mouiller le bout de nos doigts.

Nous nous cramponnons à cette foi infaillible qui nous rappelle que tu nous entends et que tu nous écoutes. Parfois, nos prières s’élèvent vers toi telles un murmure que nous prononçons dans le calme et la quiétude. Et d’autres fois, nos prières deviennent un cri sortant du fond de notre cœur. Et toi, tu y prends garde, et tu nous entends du haut des cieux. Tu n’es pas insensible aux peines du malheureux. Tu te bats à nos côtés. Tu nous consoles lorsque nous sommes affligés et tu nous réjouis encore davantage lorsque nous sommes dans la joie. Nos projets sont nombreux mais nous savons qu’il nous faut les passer de nos mains aux tiennes. Ces mains merveilleuses, qui ont été transpercées pour nous.

Ces mêmes mains qui sèchent nos larmes et qui guérissent nos blessures. Ces mêmes mains qui nous relèvent lorsque nous tombons, celles qui nous réconfortent et qui nous rendent de plus en plus forts. Ces mains qui nous font tenir debout lorsque nous sommes fragiles et vacillants. Ces mains qui nous enveloppent, comme d’un manteau d’amour.

Car lorsque je prie, c’est comme si mes mains venaient toucher les tiennes. Ce doux contact rempli d’amour, de tendresse et de confiance. Cette douce paix que je suis entendue et que mon Père s’occupe de tout ce que je lui ai apporté. Cette assurance que mes rêves et mes soucis sont dans de bien meilleures mains désormais.

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Hors de mon cadre

Je ne sais pas comment je m’étais retrouvée là. Sans doute par une succession de choix, de circonstances et de lassitude. Un mélange entre le temps qui défile, mes craintes et mes propres décisions. Je regardais ma vie bien remplie : entre mon travail, mes proches, mes loisirs et mes différentes obligations, tout était bien réglé.

Cela ressemblait à  une magnifique maison dans laquelle je vivais. Une maison très grande, très pratique et tellement confortable. Si confortable que j’avais beaucoup de mal à en sortir. Si confortable que j’avais du mal à laisser entrer de nouvelles personnes ou d’autres projets. J’étais très bien déjà, avec ma famille, mes amis et mes habitudes. Je me sentais tellement en sécurité dans cette demeure, tout était connu, familier, prévisible. Je pouvais maîtriser chaque détail. Le temps s’en allait et je restais là, dans mon petit confort… et tous mes beaux souvenirs s’étalaient comme une peinture sur chaque mur de mon passé. A quoi bon découvrir autre chose ? A quoi bon sortir de ma belle maison ? A quoi bon rencontrer d’autres personnes ? Mais un jour, quelqu’un m’offrit un nouveau cadre photo… et mon petit univers bascula.

Le cadre doré entourait la photographie d’un paysage.  C’était le lieu le plus beau que j’avais vu de toute ma vie. Un coucher de soleil sur une falaise surplombant l’océan. La lumière du jour décadent donnait des couleurs irréelles au ciel et des reflets fantastiques à la mer. Quelques bateaux baignés par la clarté naviguaient calmement au loin.  Je l’ai accroché sur le mur de ma chambre puis je l’ai regardé avec tant d’admiration. Mais tout à coup, l’émerveillement se changea peu à peu en d’amers regrets. Je me rendis compte que si je ne sortais pas de cette maison, je ne verrai jamais ce paysage de mes propres yeux. Si je restais là pour toujours, cette image resterait la plus belle chose que j’aurais pu voir. Mais voilà le problème, c’était une image. Juste une image. Si je ne sortais pas, je mourrai ici et je n’aurais jamais rien vu d’autre que ma belle demeure et quelques jolies photographies. Alors ce jour là, je suis sortie.

J’ai eu tellement peur car tous mes repères semblaient chanceler, mais j’ai prié. J’ai prié et je me suis rendue compte que mon seul véritable repère était toujours et encore là, avec moi. Mon seul véritable confort n’était pas dans ma petite vie tranquille et paisible mais dans Celui qui la dirigeait et qui continuait à le faire peu importe où je me trouvais.

Alors c’est vrai, il y a toujours une part de risque à sortir de cette jolie zone de confort. Il m’a fallu  tellement de courage pour la quitter. Mais lorsque je l’ai fait, lorsque je suis sortie de ce cadre si protégé et lorsque j’ai dépassé les limites que je m’étais posées, alors de belles choses sont arrivées.  Alors quelques risques plus tard, me voilà  soudain à des milliers de kilomètres, tout en haut de cette falaise, les yeux rivés sur l’horizon. Je les ferme pour mieux savourer cet instant et je remercie Dieu de m’avoir donné le courage de sortir de mon quotidien. Je les ouvre à nouveau et je réalise que je suis bien là, ici et maintenant, juste devant un de mes rêves devenu réalité.  Je peux sentir sur moi les bienfaits infinis de la fidélité de Dieu et je réalise, face cette immensité, que même à l’autre bout du monde, Il est toujours avec moi.

Alexandra

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Tout ce qu'il faut laisser

Elle se tient là sur son balcon et les premières lueurs de l’aube viennent éclairer cette belle matinée de printemps. Après un long et vigoureux hiver, il est enfin arrivé. Il semblait tellement loin ce printemps, tellement inaccessible. Elle se réchauffe les mains avec le café qu’elle tient et quelques rayons de soleil viennent éclairer l’espace autour d’elle. Tout le monde dort encore et tout est si calme, si paisible. Elle ferme ses yeux et prie pour que cette paix qui occupe l’atmosphère autour d’elle puisse trouver un chemin jusqu’à son cœur. Son cœur qui a tellement besoin de paix, de repos, de sérénité.

Elle inspire profondément et puis prononce calmement ces mots : « tout ce qu’il faut laisser ».

Voilà ce qui la trouble… tout ce qu’elle doit laisser. Tout ce qui a eu lieu mais qui n’est plus. Tout ce qu’elle souhaitait voir se passer mais qui n’aura jamais lieu. Toutes ces belles choses passées qui ne reviendront pas. Tous les échecs et tous les regrets. Elle observe un oiseau qui chante sur un arbre quelques pas plus loin, mais ses pensées sont ailleurs. Elles sont si loin mais elles sont tellement présentes…elles sont si épaisses, telles un brouillard qui l’empêche de voir autre chose. Elle repense à cette relation si spéciale mais sans avenir. De doux souvenirs apparaissent alors devant ses yeux. Des souvenirs remplis de soleil et de bonheur. Puis tout à coup arrive l’annonce de son départ, son déménagement. Etre celle qui reste et le regarder partir à l’autre bout du monde, sans elle.

Le soleil continue à se lever et les rayons de soleil plus intenses donnent des reflets dorés à ses longs cheveux blonds. Son visage se réchauffe et ses pensées continuent leur voyage. Elle ne pense plus à cet homme, elle ne pense plus à cette relation, elle ne pense même plus à elle-même. Elle ferme ses yeux humides et elle le voit Lui, parcourant ce jardin, passant juste à côté de tous ces arbres plongés dans l’obscurité. Elle le voit en train de se mettre à genoux et prier, en train de supplier son propre Père de l’épargner. Du sang perle sur son front et se mêle à ses larmes, puis il dit : « non pas ma volonté Père, mais la tienne ». Elle le voit renoncer à sa propre volonté. Il est en train de tout laisser, pour elle. Juste parce qu’Il l’aime. Il accepte de tout perdre… pour finalement tout gagner.

Le soleil brille de plus en plus fort et des sillons roses et oranges viennent colorer le ciel bleu. Elle se sent si petite face à cette immensité mais elle sait. Elle sait au fond d’elle-même que Celui qui a tout laissé la comprend mieux que quiconque. Celui qui a tout laissé sait très bien ce qu’Il fait. Une douce paix s’installe dans son cœur parce qu’elle sait désormais que son avenir est bien gardé. Elle repense à tout ce qu’elle doit laisser, et curieusement ça ne la rend plus triste. Le soleil poursuit sa course dans le ciel… l’oiseau s’est envolé et elle se met à sourire.

Et si c’était cela finalement la clé, laisser tout ce qui n’est pas pour nous, afin de gagner ce qui l’est vraiment.

Alexandra

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Eben Ezer

Nous voilà à l’aube d’une nouvelle année. Pour cette occasion, les familles, les amis et même des inconnus se réunissent pour fêter cette fameuse transition. Chaque année nous célébrons la fin d’une année puis le début d’une nouvelle, mais au fond que fêtons-nous vraiment ?

Certains voient en un tel moment la simple occasion de passer une soirée de festivité avec un bon repas. D’autres personnes attendent cette célébration pour passer des moments uniques avec des personnes chères alors que d’autres se réfugient dans le divertissement pour oublier tout ce qui n’a pas été bon durant ces douze mois écoulés. Certains comptent tous les bienfaits que l’année a apporté alors que d’autres prennent de nouvelles résolutions ou s’engagent dans un nouveau départ. Et moi, pour quelles raisons vais-je me réjouir ? Que vais-je célébrer ?

Peut-être simplement le fait de regarder autour de moi et voir les personnes que j’aime. Celles qui ont été là pour moi dans les meilleurs et dans les pires moments de l’année passée et avoir cette assurance qu’elles seront là aussi l’année prochaine. Peut-être est-ce ce sentiment de me sentir bénie et infiniment reconnaissante pour chaque aspect de ma vie, quelles qu’en soient les circonstances actuelles. Peut-être est-ce la conviction que les morceaux de mes rêves brisés ne me blesseront pas totalement mais qu’un jour, je pourrai leur donner un sens. Et peut-être aussi que parmi toutes ces raisons, je remercie Dieu de  m’avoir conduite jusqu’ici. Eben Ezer.

« Samuel prit une pierre, qu’il plaça entre Mitspa et Schen, et il l’appela du nom d’Eben-Ezer [le rocher du secours], en disant : Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus ». 1 Sam 7 :12

Alors oui, certainement. A l’aube de cette nouvelle année, je dresse mon Eben-Ezer. Comme une promesse de joie et de consolation, peu importe ce qui s’est passé ou non durant l’année précédente. Comme un mémorial concernant tout ce que Dieu a fait pour moi. Comme un monument servant à me souvenir qu’à chaque moment, Il était là.

Lorsque je riais aux éclats avec des petits enfants et lorsque j’ai vu de nouveaux paysages à me couper le souffle, Il était là. Lorsque les morceaux de mes rêves brisés se sont écrasés sur le sol, Il était là. Lorsque les yeux remplis de larmes, j’ai marché parmi les ruines et les cendres d’un endroit autrefois tellement aimé, Il était là. Il était là dans mes bons jours et Il était là également dans les mauvais.

Je me souviens de tous les grands événements de l’année et de toutes les petites choses qui m’ont montrées sa fidélité et sa bonté jour après jour, puis je lève les yeux et je regarde. Le Rocher du secours est devenu mon Rocher, mon Secours. Il est mon assurance que tout ce qui est devant moi pour cette nouvelle année sera dirigé par Sa main aimante, puissante et sûre.

Je regarde devant moi ce roc solide et inébranlable, symbole de l’amour et de la fidélité de Dieu à mon égard, et je peux dire alors moi aussi que « jusqu’ici, l’Eternel m’a secourue ».

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Dieu est dans chaque saison ...

L’obscurité se répand, l’air se rafraichit et une brise légère vient effleurer ma peau. L’odeur du vent frais me rappelle que l’été est bien terminé et qu’une nouvelle saison commence. Ils sont loin derrière moi, les beaux souvenirs au goût salé de plage et de soleil. Les longues soirées d’été avec l’odeur des barbecues, les feux d’artifices et les éclats de rire de ceux que j’aime. Désormais, les arbres autrefois si verts prennent des couleurs chaudes et intenses, et leurs feuilles commencent à former un tapis délicat aux mille couleurs.

Qui a dit que l’automne était une saison triste et ennuyeuse ?

Qui a dit qu’après l’été, tout n’est que désolation ?

« Dieu fait toute chose belle en Son temps. » Ecclésiaste 3 :11

Dieu peut faire de ta saison la plus belle de ta vie, que ce soit l’été, l’hiver, le printemps, ou justement l’automne. Ce ne sont pas les feuilles qui vont tomber, les arbres complètement dépouillés, la grisaille, la pluie ou l’obscurité qui vont déterminer si cette saison est bonne ou non pour toi. La seule chose qui va déterminer la valeur de ta saison, c’est de savoir qui va la contrôler.

 

L’été était peut-être merveilleux, mais l’automne peut être extraordinaire.

Il se peut également que l’été ait été douloureux, mais l’automne peut apporter réconfort et consolation. Car Dieu est dans chaque saison, et pour chaque saison Ses plans sont parfaits.

Il connaît chaque joie, chaque peine et chaque défi qu’elle apporte. Il nous donne toujours les moyens nécessaires pour affronter nos difficultés et devenir plus fortes que nous l’étions lors de la saison précédente. C’est Lui et Son Amour infini qui vont nous permettre de vivre pleinement et paisiblement chaque époque de notre existence, car Son temps est parfait et rien ne peut nous séparer de Son Amour.

 

Alors finalement, cet automne… c’est la saison parfaite pour nous, car notre Père l’a préparée d’avance et nous pouvons être sûres qu’elle nous apportera son lot de beautés et de bénédictions.

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Cher Espoir ...

Cela fait bien longtemps que tu fais partie intégrante de moi-même. Cependant, je te perds si vite, si facilement. Un rien, un claquement de doigt, un battement de cil, un pas dans une autre direction et je te chasse. Et puis d’un autre côté, il suffit souvent d’un seul regard, d’un sourire ou d’un mot pour que tu reviennes et remplisse mon cœur de joie et de confiance en l’avenir. J’aimerais pourtant que tu sois toujours là. Lorsque je te perds, la joie s’en va avec toi. Quand tu t’en vas, ma paix se fragilise et une lente résignation mêlée de tristesse m’envahit.

Tu es si précieux, Espoir, si important. Reste là, reste avec moi. Permets-moi d’y croire. Avec toi, je peux persévérer, je peux être forte et patiente, je peux me surpasser. Mais si tu disparais, alors je n’y arrive plus. Mes rêves deviennent flous et laissent de plus en plus de place aux doutes qui grandissent encore et encore. S’il te plaît Espoir, ne pars pas. Je m’accroche à toi. Je me blottis contre toi. Je me cache derrière toi et je suis alors prête à affronter toutes les raisons du « pourquoi » ça ne marcherait pas, du « pourquoi » je devrais abandonner. Si tu es là, alors je ne renoncerai pas et je sais que tu m’aideras à y croire et à persévérer.

Espoir, tu es si important, si nécessaire pour moi, mais tu es fragile. Je ne veux pas que tu dépendes de mes circonstances, de ce que je vois ou ne vois pas. Je ne veux pas que mes doutes viennent remplacer ma foi. Je ne veux pas que mes craintes viennent bannir ma paix. J’ai besoin de toi pour avancer, mais par pitié, ne me trompe pas. Ne me laisse pas croire en des choses qui ne sont pas pour moi.

Pour cela, cher Espoir, tu dois devenir quelqu’un. Tu dois devenir Jésus. Il est toujours là, il est vrai et il ne trompe jamais. Il encourage, il aime, il donne. Il me fait regarder vers l’avenir avec joie et sérénité. Il me permet d’y croire et de garder confiance. Si l’espoir avait un nom, le voilà. Jésus.

Jésus, sois mon espoir, et je sais que je ne te perdrai pas.

Alexandra

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L'avent

L’avent, une période douce et parfumée.

Les jours passent et nous nous rapprochons tout doucement de la plus belle fête de l’année, Noël. Il fait nuit de plus en plus tôt mais les illuminations dans les villes laissent une douce atmosphère chaleureuse de joie et de paix. Les petits gâteaux dégustés avec un chocolat chaud en face d’un bon film de Noël me montrent qu’il en faut peu, très peu parfois pour être heureuse !

Et étrangement, lors de cette période de l’année flotte dans l’air une douce atmosphère empreinte d’espoir

. C’est comme s’il était palpable. Et ce ne sont pas les cadeaux, les lumières ou les familles rassemblées autour d’un bon dîner qui provoquent cela. Toutes ces choses aussi belles soient-elles ne produisent pas d’espoir. C’est autre chose. C’est quelqu’un d’autre.

Si je peux ressentir autant d’espoir pendant cette période, c’est parce que c’est le temps où l’univers se rappelle de la venue de ce petit garçon il y a deux mille ans. La venue du Sauveur de l’humanité. Le Consolateur, le Conseiller, le Prince de la paix, le Roi de gloire, le Père éternel et le Dieu puissant. Celui qui a quitté la gloire du Ciel  pour venir me sauver, par amour.

En voilà une bonne raison d’espérer. Voilà LA raison de tout véritable espoir.

Alors durant cette période de l’avent, souvenons-nous de Jésus et de son amour infini pour nous. Accordons nous une pause et revenons à l’essentiel.

Au lieu de regarder avec tristesse vers le passé, tournons des yeux confiants vers l’avenir.

Au lieu de nous attendre à des cadeaux, attendons-nous à vivre des moments de qualité avec ceux que nous aimons.

Au lieu de nous concentrer sur les choses qui nous manquent, soyons reconnaissantes pour celles que nous avons déjà.

Au lieu de nous focaliser sur nos problèmes, focalisons-nous sur la venue du Fils de Dieu qui nous donne toutes les solutions.

Au lieu de garder de l’amertume dans nos cœurs, accordons notre pardon.

Au lieu de prêter attention aux faiblesses de l’autre, encourageons-le pour tout le bien qu’il y a en lui.

Au lieu de vivre dans le doute et la crainte, soyons audacieuses et courageuses.

En attendant Noël, osons espérer et garder cet espoir vivant dans nos cœurs pour tous les jours qui suivront.

Osons rêver, même lorsque Noël sera passé.

Alexandra

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Les mots qui s'écrivent ...

J’aime les mots. J’aime les mots qui s’écrivent.

Un mot posé sur une feuille, c’est comme du miel délicatement déposé sur une tranche de pain frais. Le délice naît bien avant que les lèvres ne s’en approchent.

Ecris des mots, et regarde ! Le temps s’esquive… Il disparaît presque !

Ecris des mots, et voici : ton cœur se cherche jusqu’à s’entretenir avec ton âme, là, à la frontière de l’essence de ton être.

Ecris, et la moindre chose insignifiante ou éphémère devient messagère profonde d’une autre main ; celle-ci, invisible, aspire à communiquer avec la légèreté de l’être pour le remplir.

« Je veux te donner les tablettes de pierre sur lesquelles j’ai écrit les commandements de la Loi (…). » Dieu écrit les 10 commandements et les transmet à Moïse.

 

« Attache-les à tes doigts, écris-les sur ton cœur. » Dieu inspire et conseille chacun à garder ses commandements.

Dieu a écrit.

Dieu a écrit pour que nous n’oubliions jamais.

L’écriture.

L’écrit dure.

Une page écrite serait-elle éternelle ?

La lettre se garde, précieuse, trésor inestimable. Sa valeur n’a point d’égal : au vent SMS, message vocal, email !  Un instant, puis s’effacent, déjà oubliés, le vent passager.

Ephémères, fragiles, avalés, tout est parti si vite !

Attache-toi à ce qui est permanent et invisible. « Ce qui est visible est provisoire, mais ce qui est invisible dure toujours. » 2 Corinthiens 4.18.

Cette main invisible qui a écrit pour toujours. L’invisible, Ô Dieu, tu nous l’as rendu visible par Ton écriture. Ta lettre se garde, amoureuse, telle une émotion vive qui ne s’éteint jamais. Elle rend permanente un moment intense. Le temps avec toi n’est plus le même, il va même à reculons parfois ! C’est le présent du passé et de l’avenir.

Dieu écrit. Il nous laisse ainsi son éternel amour telle une empreinte indélébile et immuable.

Combien d’hommes et de femmes se battent, bravant l’interdit valant plus que leur vie, et franchissent des obstacles surhumains pour obtenir, ne serait-ce qu’une parcelle de l’écriture de Dieu ? Ô Dieu, Tes paroles sont vraies, justes et éternelles. Ta Parole… Je serre ta Parole sur mon cœur.

« Seigneur, ta parole subsistera toujours, elle a sa place éternelle dans le ciel. » Psaumes 119.89.

Dieu éternel, Ta Parole est éternelle !

Nathalie

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Quand la vie vole en éclats ...

C’était comme si mon cœur était brisé en un million de tous petits morceaux. Mon rêve semblait voler en éclat et je restais là, impuissante, à contempler ma défaite et ce qui me faisait tant souffrir. Vous savez ? Ce moment où l’on retient ses larmes pour passer pour la fille forte, la fille détachée alors qu’au fond de soi, on est anéantie.

A ce moment précis, je repensais à tous les espoirs qui m’avaient conduite à ce nouveau rêve. Je me remémorais toutes les choses si magnifiques qui m’avaient poussée à y croire. Toutes ces prières qui avaient été exaucées. Et là juste devant moi, c’était tout le contraire qui semblait se dérouler.

Où est Dieu dans ce désastre ? Et pourquoi m’a-t-Il emmenée jusqu’ici pour me stopper net, là, à cet instant ? Comment être sûre que Dieu est vraiment au contrôle, ou s’Il n’est pas en train de se tromper ou d’oublier de me bénir ? Cependant, au beau milieu du trouble de mon cœur, la véritable question est plutôt celle-ci : est-ce que je fais véritablement confiance en la volonté parfaite de mon Seigneur, même lorsqu’elle semble détruire ma vie ?

Si nous parlons de l’abandon à Dieu, nous pouvons parler de Yokébed.  Cette femme courageuse qui a également laissé ce qu’elle avait de plus précieux. Imaginez : le Nil, infesté de poissons et de reptiles en tout genre… et au beau milieu des flots impétueux : son fils, Moïse. C’était l’ultime recours. La dernière chance pour sauver la vie de ce bébé, et cette dernière chance impliquait de le mettre en danger, de vivre sans lui et de l’abandonner.

Peut-être en êtes-vous là, vous aussi. Vous avez quelque chose dans votre vie ou dans votre cœur qui est devenu si précieux pour vous, mais vous en êtes arrivées au point de ne plus pouvoir faire autrement que de l’abandonner. Votre rêve a grandi à l’intérieur de vous, et vous y avez cru ! Vous y avez cru de tout votre cœur, mais c’est comme si maintenant, vous deviez lâcher prise. Mais comment est-ce possible, pensez-vous ?

Yokebed n’avait pas de promesse, elle n’avait aucune idée de ce qui allait se passer. En déposant le panier, elle a certainement dû penser au fond d’elle, les yeux baignés de larmes, que c’était la dernière fois qu’elle voyait son enfant. Pour prendre une telle décision, je suis convaincue qu’elle s’était résignée à avoir une confiance aveugle en Dieu, en Son Amour et en Son plan parfait pour sa vie. Et que s’est-il passé ? Dieu est intervenu. Moïse a été sauvé et Dieu l’a utilisé d’une façon extraordinaire. Mais pour cela, il a fallu qu’elle l’abandonne.

Alors si Dieu vous demande de Lui laisser quelque chose, vous pouvez être certaine que c’est la meilleure chose à faire, car nous pouvons lui faire confiance. Quand plus rien ne se passe comme vous l’avez souhaité ou même prié, faites confiance. Quand vous ne comprenez pas pourquoi cela vous arrive, faites confiance. Faites confiance et continuez à croire que le meilleur reste encore et toujours, devant vous !

Et Dieu, qui est infiniment bon s’occupera parfaitement de tout ce que vous aurez pu Lui donner.

Alexandra

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Mon désert

L’air est sec et un vent aride souffle sur ma peau. Je suis étendue là sur le sable brûlant et je me réveille doucement d’un sommeil lourd et profond. Je me lève avec difficulté pour rassembler mes esprits en secouant les grains de sable dissimulés dans mes cheveux et dans les replis de mes vêtements. Je frotte mes yeux encore endormis et je regarde autour de moi : rien n’a changé. Absolument rien. Je suis toujours là, au beau milieu de cet endroit resté exactement le même. Un endroit chaud et sec, un lieu hostile et monotone, mais pourtant si familier. Je me suis habituée à cet endroit, je le connais et je le parcours tous les jours depuis longtemps. J’en connais chaque recoin et bien souvent, des larmes salées sont venues tremper ce sable chaud.

Ce lieu…, c’est mon désert.

Parfois c’est un peu comme si nous nous retrouvions comme cela, seule et perdue, coincée dans un endroit loin d’être accueillant. C’est le désert de ma collègue de travail qui est atteinte d’un cancer et qui a peur du lendemain. C’est le désert d’une amie qui ne peut pas avoir d’enfant et qui pleure sur cette impossibilité. C’est le désert de ma mère qui prie et qui attend depuis des années que mon père se tourne vers Dieu. C’est le désert de la dépression de cette femme que je croise tous les matins en prenant le bus…  C’est une attente interminable, un amour qui ne peut pas se vivre, un travail qui ne nous convient pas, un célibat subi, un rêve brisé ou encore un deuil insurmontable… C’est un gouffre béant où l’avenir semble flou et incertain.

Cet endroit… nous le connaissons toutes, n’est-ce pas ?

« Ils n’auront pas soif dans les terres arides où Il les conduira : Il fera jaillir pour eux l’eau du rocher, il fendra le rocher et l’eau coulera. » Esaïe 48 :21

Mon désert… j’aurais tellement voulu l’éviter. Alors que vais-je faire, pleurer et me lamenter ? Au beau milieu de ma détresse, j’ai un choix à faire. Au lieu de paniquer ou désespérer, je décide de chercher Dieu. Alors, mes genoux fléchissent et viennent tomber sur ces milliers de grains de sable secs. C’est là que je choisis de Le rencontrer. Je répands mon cœur devant Lui. Je Lui parle et je L’écoute. Mes plaintes se transforment en louanges et soudain, ce lieu d’angoisses devient un lieu plein d’espoirs. Au lieu de me plaindre, je Le remercie et l’air devient de plus en plus respirable. Un vent de paix souffle qui me donne la certitude que Dieu m’a écoutée et qu’Il est en train d’agir dans ma situation. Puis, Il fait jaillir l’eau du rocher. Il fait jaillir l’eau de ce qui semble le plus sec possible. L’eau coule et me voilà arrosée de Sa joie et de Son amour. Je me mets à chanter et à danser sous cette pluie rafraichissante, puis je me rends compte que ce désert ne sera pas le mien pour toujours, mais que j’en sortirai bientôt. Alors en attendant, j’en fais une oasis. L’endroit n’a pas changé mais l’atmosphère est tellement différente. Ma situation est toujours la même, mais je ne la vois plus comme avant.  Cet endroit… ce n’est plus ma prison, c’est devenu mon sanctuaire.

 

Alexandra

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