Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
Marc 16:15
La mission au Sénégal dans ses différents aspects
Lors d’un voyage missionnaire en mai 2018, Samuel Peterschmitt a été touché par l’avancée prodigieuse de la mission au Sénégal. Ce film vous retrace un résumé de la réalité du terrain missionnaire : témoignages, interviews, images, vous verrez en quelques minutes l’ensemble de l’oeuvre dans ce pays.
Pour avoir des nouvelles récentes de nos missionnaires, Éric et Heesuk Toumieux, cliquez ici : Nouvelles de la mission au Sénégal 2022
Les églises
C’est en novembre 1992 que Claude et Martine partent en vacances au Sénégal. Ils partagent leur témoignage et prient avec quelques personnes sur la plage, les réponses de Dieu et les guérisons qui s’en suivent, suscitent rapidement un très vif intérêt pour l’Évangile.
En 1996 le pasteur Samuel Peterschmitt les accompagne, ensemble ils organisent la première évangélisation qui donnera naissance à l’église de Mbodiène. Aujourd’hui ce sont sept églises qui sont dirigées par le Pasteur Jokeel Seck et le Missionnaire Eric Toumieux accompagnés de leur famille.
Beershéba
Abraham planta un tamaris à Beer Shéba et là il invoqua l’Eternel, le Dieu d’Eternité.
Genèse 21:33Le projet Beer Shéba est un centre de formation agricole et de discipolat qui fonctionne main dans la main avec les églises locales implantées par la mission de la Porte Ouverte au Sénégal.
Suite à de nombreux miracles, les missionnaires Eric et Heesuk Toumieux, avec le pasteur Jokeel Seck, ont pu obtenir une surface désertique de 100 ha auprès des communautés sérères vivant dans les villages proches de Mbour. Cette zone était auparavant appelée « le désert » par les villageois et était considérée comme une terre maudite. Après quelques années, le désert a refleuri et des dizaines de milliers d’arbres ont régénéré.
Le but de Beer Shéba est de collaborer avec le Saint-Esprit pour rendre effective et concrète dans le travail des jeunes paysans chrétiens la vie nouvelle qu’ils ont reçue en Christ. Ils y viennent en formation pendant un an et ils y apprennent les techniques les plus récentes en agriculture irriguée, en embouche bovine, en agro-foresterie afin de devenir des paysans qui réussissent en milieu sahélien. Dans le même temps, ils approfondissent leurs connaissances bibliques et leur marche avec Christ en étudiant la Parole de Dieu et en vivant en communauté sur le site du projet.
En parallèle avec le centre, une ferme bio fournit des ressources au projet tout en donnant de l’expérience aux jeunes en formation. Beer Shéba produit des légumes, de la viande de boeuf, des poulets fermiers, des saucisses, de la poudre de moringa, qui lui permettent de couvrir une partie de ses besoins.
Le nom du projet Beer Shéba vient du livre de la Genèse. « Abraham planta un tamaris à Beer Shéba et là il invoqua l’Eternel, le Dieu d’Eternité » (Genèse 21:33). Nous expliquons à nos voisins Musulmans que le prophète Ibrahima, qu’ils révèrent, a séjourné à Beer Shéba et qu’il y a fait des expériences avec Dieu. Son fils Isaac y a pratiqué l’agriculture avec également une grande bénédiction de Dieu. De plus en plus, les gens de la communauté autour de nous commencent à s’approcher de Jésus grâce au témoignage de Beer Shéba et à l’impact concret du projet sur leur vie.
Retrouvez plus d’informations sur le site de Beer-Shéba
Le centre des Talibés
Ils sont estimés entre 50’000 et 100’000 par l’UNICEF. Des dizaines de milliers d’enfants âgés de 4 à 18 ans qui chaque matin se lèvent pour un jour de mendicité, armés de la boite de conserve vide qui est leur emblème et leur gagne-pain. Dès 4 heures, ils se mettent en route vers le centre ville et les grands axes pour y attendre le flot quotidien des automobilistes.
Chaque petit talibé, disciple d’un guide religieux, ou marabout, doit rapporter ce qu’il a gagné en aumônes chaque soir en rentrant à la daara, l’école coranique. Si le marabout juge que ce n’est pas assez, l’humiliation ou les coups les attendent.
La plupart ont été confiés par leurs parents aux marabouts dans l’espoir qu’ils leur offriront une éducation et une vie meilleure que celle du village. D’autres, de plus en plus nombreux, sont des enfants venant de l’étranger, en majorité de Guinée-Bissau.
Le reste provient de familles pauvres de la ville dont les parents désespérés ne voient pas d’autre moyen d’occuper et de faire subsister leurs enfants que de les livrer à la mendicité.
Avec le soutien de l’église de la Porte Ouverte, le pasteur Jokeel a construit à Mbour un centre pour accueillir les talibés. Sur un terrain que l’église a acquis dans un nouveau quartier, chaque mercredi une équipe de jeunes volontaires organise des activités pour eux. Il y a une cantine, une salle de soins avec infirmerie, une salle de classe, des sanitaires. Le pasteur Jérémie est devenu responsable du centre et nous envoie régulièrement les dernière nouvelles.
Pour l’église, les enfants talibés sont ces « petits » que Jésus nous appelle à accueillir en son nom.
Pour connaître les dernières nouvelles, cliquez ici : Nouvelles de janvier-février 2023
L'alphabétisation
Apprendre à lire et à écrire est un droit fondamental. Pourtant, 38% des adultes africains (environ 153 millions) sont analphabètes et les deux tiers d’entre eux sont des femmes. Le taux d’analphabétisme élevé au Sénégal, qui concerne environ 50 % de la population, est un des défis majeurs auquel les églises locales doivent faire face encore aujourd’hui. Depuis l’an 2000, grâce aux dons divers, un programme d’alphabétisation a été mis en œuvre par Heesuk Toumieux, missionnaire de la Porte Ouverte Chrétienne au Sénégal. Le but final est de rendre les églises locales sérères capables d’utiliser la Bible traduite en sérère. C’est un outil indispensable pour des églises fortes et autonomes dans l’avenir. Une équipe locale de formateurs a été constituée pour le programme et les matériels didactiques sont créés. Malgré les efforts antérieurs, avec la croissance des églises, ce besoin est toujours d’actualité. Les églises sérères continuent à lutter contre cet obstacle d’analphabétisme mais elles ont encore besoin d’accompagnement.

L'éducation chrétienne
Au Sénégal, comme dans beaucoup d’autres pays d’Afrique, l’éducation est confrontée à de nombreux défis. Le premier souci est le fait que la qualité de l’éducation s’est détériorée alors que l’accès à l’éducation a augmenté grâce aux investissements internationaux au cours des dernières années. Les évaluations nationales au Sénégal montrent que seulement 20% des élèves de sixième atteignent le niveau désiré en français et seulement 10% en mathématiques. En outre, le taux d’abandon est toujours élevé dans les écoles élémentaires, avec seulement environ 50% d’élèves qui parviennent à terminer le cycle au CM2.
La croissance démographique pose encore plus de questions pour l’avenir. La moitié de la population actuelle au Sénégal a moins de 18 ans. La population va encore beaucoup augmenter car la proportion des plus jeunes est très élevée.
Depuis quelques années, les églises locales et les missions commencent à ouvrir des écoles. Heesuk Toumieux collabore avec ces acteurs en formant leurs enseignants et en réalisant des suivi-évaluations avec eux. L’idée est d’encourager les églises à développer une éducation de qualité qui pourrait faire une différence réelle dans la vie des enfants, du côté académique mais aussi du côté spirituel. Les acteurs chrétiens de l’éducation se découragent souvent parce qu’ils ont une énorme difficulté à trouver des enseignants chrétiens qualifiés. Actuellement il n’y a aucune école de formation d’enseignants chrétiens évangéliques au Sénégal. Dieu est en train de nous ouvrir une nouvelle porte cette année pour en créer une… A suivre !
Envie d’en savoir davantage ? Envie de vous engager ou de soutenir le travail dans l’éducation chrétienne et l’alphabétisation ? Contactez Heesuk!

Lettre de nouvelles du Sénégal
Nos missionnaires Éric et Heesuk Toumieux nous partagent les dernières nouvelles du travail dans les différents secteurs : les églises, l’éducation, Beersheba, la formation, l’infirmerie, les guérisons, et leur propre famille.
Cliquez sur ce lien pour connaître ce qui s’est passé en 2021 ainsi que les perspectives 2022 :Lettre annuelle Talibe 2021
Et voici la toute dernière lettre de nouvelles des talibés : LN centre Talibé mars 2022
